Jeune leader d'Haïti (JLH) : le nouveau concours de jeunesse qui s’impose en Haïti.

 



Ce samedi 18 juin 2022, les regards ont été fixés au Paradis 33 dans la commune de Delmas pour la grande finale de la deuxième Édition du concours Jeune Leader d’Haïti. Malgré le contexte sociopolitique défavorable, encore une fois le partenariat Action des Citoyens pour l’Avancement et le Relancement Social (ACARESO) / MJSAC s’est révélé constructif et les nouveaux lauréats sont connus du public aux termes des trois (3) mois de travaux, formations et réalisations communautaires.

Jean Jacques Noel Jean pour VIEW WEB MEDIA / Crédit Photos : Rolando CAIDOR

Après le début des inscriptions le 5 février 2022, le lancement officiel de la deuxième Édition a eu lieu le 18 mars 2022 au Gymnasium Vincent, l’un des partenaires privilégiés de l’organisation de ce concours. Comme ce fut le cas pour la première Édition, nombreux ont été les jeunes qui ont leurs intérêts à participer à ce concours dont le thème était Jeunesse et Développement social. Provenant de diverses communes du pays telle Jérémie, Port-au-Prince, L’Estère, Delmas, Cité Soleil pour ne citer que celles-là, ils étaient vingt-sept (27) à participer au lancement officiel après le traitement des cinquante-quatre (54) dossiers validés d’une quatre-vingtaine de dossiers soumis selon l’équipe organisatrice. Le concours Jeune Leader D’Haïti se montre en dépit de tout, un concours national mettant en avant l’encrage communautaire des jeunes ; une initiative singulière encouragée et à encourager pour récompenser les gagnants. 


Un concours national mettant en avant l’encrage communautaire des jeunes



Si la participation au concours est et demeure personnelle, individuelle, pour trouver son admission à y participer, le postulant ou la postulante âgé(e) entre 18 et 35 ans, doit justifier son appartenance à une association de jeunesse ou une organisation de la société civile (légalement reconnue). De plus, un plan d’action ou une esquisse d’un projet communautaire doit faire partie du dossier d’inscription. Les participants au concours étaient libres de choisir leur domaine d’intervention ou de réalisation de leur projet, cependant, le projet devrait être relevé des cinq (5) champs d’intervention suivants : sécurité, santé, environnement, éducation et environnement. 

En plus de ces éléments qui nécessitent un réel engagement communautaire du participant une attention est accordée à la réalisation effective des activités projetées par lui, ceci, à ses frais propres, d’où, le JLH peut être vu comme un prétexte pour susciter des réalisations d’activités communautaires. Ces activités qui pour la plupart étaient réalisées dans l’ombre, se voient mieux organisées, projetées, c’est alors le rêve cher de l’équipe organisatrice de mettre « sous les feux des projecteurs, les activités positives que réalisent les jeunes dans leurs communautés ».

Une initiative singulière encouragée et à encourager


À notre connaissance, le concours JLH paraît le seul concours du genre qui se déroule sur trois (3) mois ; une particularité sur l’échiquier des concours haïtiens en matière de jeunesse.  Echelonnée sur trois (3) phases cumulatives, c’est une période de réalisation d’activités communautaires, mais aussi une période d’échanges, d'évaluation et de formations. Des séances de formation (avec certification payante) sont organisées pour les participants et leurs invités durant l’intervalle du concours, il s’agit d’une étape importante pour le participant qui veut témoigner de «son influence». C’est le moment de « former et sensibiliser » les participants sur des thématiques cruciales telle l’animation, la communication, les collectivités territoriales etc. et c’est généralement de ces formateurs que sont tirés les membres de Jury devant distinguer et départager, conjointement avec l’équipe organisatrice, les participants.
 Nombreux sont ceux qui supportent cette initiative dont principalement Fonvabel, Paradis 33, Jeunocratie pour ne citer que ceux-là. C’est une initiative qu’il faut encore encourager, car les gagnants doivent être récompensés et éventuellement encadrés à la suite de ce concours qui n’est certainement pas une fin.

Des gagnants récompensés



Si la société haïtienne reste la véritable gagnante sur les trois (3) mois de ce concours, en ce que chacun des participants prend le prétexte du concours pour continuer à œuvrer dans leur communauté ; mais cette fois-ci, dans un cadre concurrentiel, des récompenses sont toutefois réservées aux lauréats. Presque comme pour la première édition de 2021, la deuxième édition de 2022, voit cinq nouveaux jeunes issus de différentes communes du pays, il s’agit de Blandon FENE de la commune de l’Esther du département de l’Artibonite qui part avec le Premier prix de 100 000 Gourdes, de Wasenie ANTENOR, deuxième, 75 000 Gourdes et  Edrine TARAT, troisième, 50 000 Gourdes. Des enveloppes de 15 000 et 10 000 Gourdes ont été prévues pour les quatrième et cinquième. 




Jean Jacques Noel Jean

CP : Rolando Caïdor

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